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Ce numéro des Grands Dossiers de Diplomatie consacre son dossier central à la « Géopolitique de la désinformation », un thème qui s’impose aujourd’hui comme l’un des grands enjeux stratégiques de notre époque.
La revue y explore la désinformation sous toutes ses facettes : ses racines historiques, ses formes contemporaines et ses effets corrosifs sur les démocraties. On y lit des analyses qui interrogent la manière dont les campagnes d’influence façonnent les opinions publiques, fragilisent les institutions et redessinent les rapports de force internationaux.
La revue y explore la désinformation sous toutes ses facettes : ses racines historiques, ses formes contemporaines et ses effets corrosifs sur les démocraties. On y lit des analyses qui interrogent la manière dont les campagnes d’influence façonnent les opinions publiques, fragilisent les institutions et redessinent les rapports de force internationaux.
Acteurs impliqués
Le dossier met en lumière la diversité des acteurs impliqués, des puissances étatiques aux acteurs privés, et montre comment l’espace informationnel est devenu un véritable champ de bataille. Les contributions abordent aussi bien les usages des images générées par l’intelligence artificielle que les réponses structurelles à inventer pour contrer la manipulation, en passant par l’éducation aux médias, citée comme levier essentiel de résilience, notamment à travers l’exemple finlandais.
La Finlande illustre avec force la manière dont une société peut bâtir sa résilience face à la désinformation. En intégrant l’éducation aux médias dès l’école primaire et en l’étendant à l’ensemble de la population, le pays a choisi de traiter le problème à la racine : donner à chacun les outils pour questionner les sources, comprendre les mécanismes de manipulation et exercer son esprit critique.
Cette stratégie, pensée sur le long terme, dépasse la seule régulation technique et repose sur une culture partagée de vigilance et de responsabilité. Elle démontre qu’il est possible de renforcer la cohésion démocratique et de limiter l’impact des campagnes hostiles en plaçant la confiance et la lucidité citoyenne au cœur de la réponse.
La Finlande illustre avec force la manière dont une société peut bâtir sa résilience face à la désinformation. En intégrant l’éducation aux médias dès l’école primaire et en l’étendant à l’ensemble de la population, le pays a choisi de traiter le problème à la racine : donner à chacun les outils pour questionner les sources, comprendre les mécanismes de manipulation et exercer son esprit critique.
Cette stratégie, pensée sur le long terme, dépasse la seule régulation technique et repose sur une culture partagée de vigilance et de responsabilité. Elle démontre qu’il est possible de renforcer la cohésion démocratique et de limiter l’impact des campagnes hostiles en plaçant la confiance et la lucidité citoyenne au cœur de la réponse.
La revue propose une lecture globale du phénomène
La désinformation n’est pas seulement une question de contenus trompeurs, mais un outil de puissance qui agit sur le temps, la confiance et la capacité des sociétés à maintenir un débat démocratique.
Ce numéro se présente ainsi comme une cartographie intellectuelle et stratégique d’un défi qui dépasse largement le seul champ médiatique pour toucher au cœur même de la souveraineté et de la stabilité internationale
Ce numéro se présente ainsi comme une cartographie intellectuelle et stratégique d’un défi qui dépasse largement le seul champ médiatique pour toucher au cœur même de la souveraineté et de la stabilité internationale
Ont contribué à ce dossier
- Chloé Debiève, spécialiste en influence et lutte informationnelle, co‑fondatrice de Focus Influence
- Marc Chami, auteur d’une série sur l’histoire des infox (Les infox de l’Histoire)
- Thierry Warin, économiste et chercheur, dont une étude a été traduite et synthétisée pour ce numéro
- Arnaud Mercier, professeur en communication à l’Université Paris Panthéon‑Assas
- Nina Penttinen, conseillère Éducation à l’Agence nationale finlandaise pour l’Éducation
- Camille Manfredi, chercheuse, qui a travaillé sur la « fatigue informationnelle » en France
- Grégoire Darcy (doctorant en sciences cognitives, ENS‑PSL/EHESS/CNRS) et Antoine Marie (chercheur en psychologie politique au CEVIPOF), coauteurs d’un article sur les réponses structurelles à la désinformation
- Jeanne Maurin‑Bonini, doctorante au Carism (Université Paris Panthéon‑Assas) et associée à l’IRSEM, sur les acteurs privés et la production de désinformation